La nostalgie : une maladie de l’exil

 

"La nostalgia es un círculo vicioso". Photo réalisée par Par Omar Eduardo .

« La nostalgia es un círculo vicioso ». Photo réalisée par Omar Eduardo (CC BY-NC-ND 2.0)

Alors que la plupart des migrants viennent avec une valise à la main ou un sac sur le dos, d’autres arrivent sans bagage. Je suppose que l’idée de la migration ou de voyage est fermement associée à l’image d’une valise. Cependant, certains migrants viennent sans valise comme Nidal, un requérant d’asile en Suisse, à qui on a demandé de jeter ses valises pour laisser une place pour lui-même dans une voiture occupée par dix autres personnes. Outre ce qui est dans les mains, il y a ce qui est dans la tête.
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Des bibliothèques interculturelles pour garder le lien avec ses racines

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Sandra Favre, collaboratrice de l’Ardoise

Sandra Favre, collaboratrice de l’Ardoise. Photo: Voix d’Exils.

Les migrants installés en Suisse ont laissé beaucoup de choses derrière eux : un pays, une culture, une famille. Ils doivent relever le défi de s’adapter à de nouveaux usages et, souvent, apprendre une nouvelle langue. Cette intégration demande beaucoup d’efforts. Heureusement, il existe de petites oasis où il est possible de boire à nouveau à la source du pays natal quand la nostalgie se fait trop lancinante : les bibliothèques interculturelles.
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