Bachar el-Assad asphyxie les réfugiés du camp de Yarmouk

Photographe Niraz Saied, lauréat du Youth Wins 2014 UNRWA /EU Photography Competition. Graphiste Moaz Sabbagh auteur des affiches.

Photographe: Niraz Saied.
Graphiste: Moaz Sabbagh.

Pendant que vous lisez ces mots, un blocus instauré par le régime syrien affame depuis 500 jours les civils du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, sis au sud de Damas. Une action immédiate pour changer cette situation est absolument nécessaire!

 

 
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«À Damas, on s’habitue à vivre avec l’incertitude de la guerre»

Une colonne de fumée suite à une explosion qui s’est déroulée à d’une épicerie se trouvant dans la rue «Al Qosour el Jadid». Image prise depuis l’Al Qosour Square le 20 janvier 2014.Image recueillie sur K.N.N, le profil Facebook d’habitants du quartier Qasaa.

Une colonne de fumée suite à l’explosion d’une épicerie de la rue Al Qosour el Jadid. Image prise depuis l’Al Qosour Square le 20 janvier 2014 et recueillie sur K.N.N, le profil facebook d’habitants du quartier de Qasaa.

Damas, l’une des plus ancienne ville du Sham, est le théâtre quotidien d’échanges de tirs entre les rebelles et l’armée du régime de Bachar el-Assad. Les vagues d’oiseaux qui ornaient habituellement le ciel de la capitale syrienne font aujourd’hui place à des colonnes de fumée. Malgré cette tragédie, la ville reste vivante avec ses rues bondées de monde et saturées par la circulation. Voix d’Exils a réussi à entrer en contact avec quelques damasquins qui témoignent de leur quotidien dans cette ville meurtrie par presque quatre années de conflit.
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Notre histoire, c’est notre bagage pour l’avenir

Lion ailé, art assyrien. Photo: Glyn Nelson  (CC BY-NC-SA 2.0)

Un lion ailé, art assyrien. Photo: Glyn Nelson
(CC BY-NC-SA 2.0)

En 2010, l’état de santé de ma mère m’amenait à multiplier mes voyages à Damas. En moyenne, je prenais l’avion tous les deux mois pour passer de longs week-ends auprès d’elle. Ce qui m’interpellait à chaque fois que je me rendais à l’aéroport de Damas, c’étaient les files d’attente interminables à l’enregistrement des bagages. De nombreux chariots surchargés de valises identiques, une foule nombreuse, adultes, enfants et vieillards, portant tous le même sac en plastique estampillé du logo de l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM). Ils étaient assistés par un employé portant le badge de cette organisation, qui facilitait leurs démarches et planifiait leur embarquement.
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